au menu : (2020)– Venise (préambule au roman Un jour, enfin ) (2020) – Barcelone (extrait d’ Un jour, enfin) (2020) – C’est vrai (extrait de nouvelle) (2021) – 2 extraits d’ Un jour, enfin (2021) – Portrait (poème) (2020) – Le noël des copines (chanson) |
Venise
Quand on quitte un bas de page, on se retrouve normalement sur le début d’une autre page.
Quoi de plus normal alors de choisir un extrait du roman Un jour, enfin pour la commencer ! De plus, je vous propose le préambule de ce roman, ce qui semble logique.
Cette rêverie s’interroge sur le choc des temps et la re-naissance et ainsi prépare le lecteur à ce qui sera le fil principal du roman.
La scène se passe à Venise autour du Théâtre de la Fenice à l’époque où elle était encore en chantier pour sa renaissance – Fenice signifie Phoenix – après l’incendie qui l’avait dévastée.
J’ai alors imaginé faire un rapprochement entre cette grande dame et le Parlement de Bretagne, à Rennes, ayant subi les mêmes outrages qui m’avaient bouleversé.
Avant d’écrire ce texte, j’étais passé sur les lieux l’été 2001 pour m’en imprégner, d’où la photo et le plan de cette déambulation.
Barcelone
Après Venise, voici un texte sur Barcelone et Gaudi, extrait également d’Un jour, enfin mais situé cette fois vers la fin du roman. C’est intéressant de juxtaposer les deux extraits car si le premier parle de mort et de re-naissance, celui-ci s’intéresse plus à l’intimité de la vie, voire à l’âme – au sens de la construction – et à ses débuts, du moins en ce qui concerne la cathédrale.
« […]
Nous revenons de Barcelone où, enfin, plaisir et quotidien ont pu se côtoyer.
Gaudi était vraiment un architecte fantasque. La visite de ses œuvres a même décoté le souvenir délicieux du musée Dali à Figueras et la gourmandise de Cadaquès.
[…] »
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Autre voyage, autre univers :
L’amour
Voici trois textes écrits dans des contextes différents mais racontant la même histoire.
Tout d’abord, le plus récent, un extrait de la nouvelle C’est vrai , écrite en 2013, qui retrace la descente initiatique d’un ange sur la terre.
Pour deuxième texte, un extrait d’ Un jour, enfin (encore !), écrit entre 1999 et 2009 puisque l’écriture de ce roman s’est étalé sur 10 ans. Son caractère autobiographique ne doit pas faire oublier qu’il est publié en tant que fiction.
Le dernier texte est … le premier dans le temps. Il s’agit d’un poème écrit en 1975, au moment même où je vivais cet amour, quand j’avais 19 ans, que je vivais en Bretagne et elle en Italie.
Portrait
Petite enfant aux yeux noirs Embrumés dans la mélancolie du soir Foyers qu'anime une mince flamme Restes d'un volcan éteint devenant femme Jeune jument aux longs cheveux d'ébène Crinière malicieuse, toison de reine Cascade nerveuse qu'agite l'amour Déversant ses flots dans la lumière du jour Fantôme de minuit aux formes envoûtantes Source de la vie, inépuisable amante Qui distille ses nuits comme la chaleur du vin Dans la cambrure des reins et le nu de ses seins Parfum volé dans la liberté de Taizé Mélange des peuples dans la femme incarné Provocation sensuelle d'une samba brésilienne Où se mêle le sourire d'une Joconde italienne Ce tableau lointain contemplé en silence Ce cœur désiré dans une nuit d'encens Revêtu des voiles du temps et des distances Fait brûler l'âme d'un poète d'un feu intense.
(in Zénith -15/05/75)
Comme cadeau de noël 2020, je vous offre cette petite chanson coquine, qui, je l’espère, émoustillera vos papilles.
Le noël des copines (chanson)
Le sapin tapine Il courbe l’échine Et montre l’épine À toutes les copines Rondes mandarines Douces clémentines Pulpeuses divines À la peau câline Au concours Lépine Elles s’lèchent les babines À elles les combines Devant les vitrines Et quand ça patine Roulent les rétines Affichent une mine De joyeuses coquines Le sapin tapine Les boules s’illuminent Les branches se dandinent Redressent l’épine. Morale : Cette chanson taquine C’est pas du Racine Si elle te bassine Coupe-lui les … racines.
(in Chambres de bonnes – 30/11/2003)
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